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samedi 14 mai 2011

Mon blues à moi (9) : Big Bill Broonzy


Big Bill Broonzy


28 juin 1893, Scott (Mississippi) - 15 août 1958, (Chicago)


De tous les bluesman du Delta d'avant-guerre, Big Bill Broonzy est un des rares a avoir atteint un statut de popularité aussi importante.

Big Bill Broonzy est né dans une famille nombreuse de paysans (17 enfants ?). Le jeune William Lee Conley, dit plus tard Big Bill Broonzy, joue d’abord du violon et du banjo lors des mariages et des fêtes familiales. Mais c’est en tant que guitariste qu’il commence sa carrière au milieu des années vingt à Chicago, enregistrant ses premiers 78 tours en 1926. Deux ans plus tard, il connaît son premier grand succès avec "Big Bill Blues", qui lui assure une réputation qui durera jusqu’à sa mort.

Il enregistre plus de 300 faces de disque en vedette et autant en qualité d’accompagnateur d’autres grands bluesmen (Washboard Sam, Jazz Gillum, Memphis Slim, entre autres) pour des labels tels que Paramount, Jewel, ARC, Perfect, Romeo, et d'autres. Avec à ses côtés Frank Brasswell, il forme son propre groupe, appelé le "Boys Hokum", ou les "cygnes noirs de Chicago", ou le "Ramblers Midnight" (Broonzy est cité comme Bill Williams, Big Bill Johnson, Sammy Sampson, etc ...).

Chanteur à la voix forte, claire et prenante, au ton déclamatoire, il est un guitariste complet, véloce et bondissant dont le style innovant sera abondamment imité.

Son immense talent et sa personnalité chaleureuse le rendent populaire auprès de la communauté noire de la ville de Chicago, pendant la période (1930-1942) qui représente l’âge d’or du Chicago blues.

Après la guerre, son style devient moins fruste, plus policé, urbain et électrifié. Il est l’un des premiers bluesmen à venir en Europe et notamment en France (1951), et nul autre que lui n’aura eu plus d’importance pour la propagation du blues au moment où celui-ci semblait en voie de disparition. Doté d’un remarquable sens commercial, il abandonne alors sa guitare électrique et sa section rythmique pour revenir à la formule soliste des origines et il est présenté comme « un laboureur noir du Sud » ou comme "le dernier des bluesmen vivants" interprétant les vieux chants folkloriques du Sud. Sur le disque "Hollerin’ and Cryin’ the Blues" (enregistré en France), il chante le célèbre "Baby please don't go", des "traditionnels" comme "John Henry" ou le "spiritual" "Nobody Knows".

Tout d'abord une vidéo filmée par Pete Seeger. Big Bill Broonzy est sur les marches du porche de la maison de la ferme du "summer Camp Circle Pines Center " ou il travaillait. Il avait alors 64 ans, pas mal encore non ? Il y joue 3 blues dont l'instrumental Hey, Hey qu’Eric Clapton a reprit récemment.
Pilblues

Big Bill Broonzy‪- 3 chansons


‪Big Bill Broonzy‪- Trouble in mind


Big Bill Broonzy‪- When Did You Leave Heaven‬


Enfin, ce n'est pas une vidéo mais c'est une de mes préférées.
Si tu es un blanc, ça va tu peux rester, si tu es métis, reste en dehors, mais si tu es noir, dégage....
‪Big Bill Broonzy‪- black brown white

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